Les pathologies du col utérin
Les pathologies bénignes
C’est l’inflammation :
Ø de la paroi externe du col utérin (exocervite = exocol),
Ø ou de la paroi interne du col utérin (endocervite = endocol).
Les signes cliniques sont les suivants :
Ø Leucorrhées abondantes et verdâtres (exocol),
Ø Ecoulement purulent (endocol).
Ø Chlamydiae trachomatis,
Ø Gonocoque,
Ø Mycoplasmes génitaux : mycoplasma hominis, uréaplasma melyticum, mycoplasma genitallium,
Ø Trichomonas vaginalis,
Ø Candida albicans,
Ø Vaginose bactérienne,
Ø Herpès simplex hominis HVS.
Salpingite d’ou un risque de stérilité.
Il est local (ovules) et/ou général (par voie orale), il doit donc être adapté et efficace.
C’est l’extériorisation de l’épithélium glandulaire qui recouvre l’exocol.
Ø Leucorrhée.
Ø Le laser.
Les pathologies malignes
Il touche essentiellement la femme non ménopausée (entre 40 et 50 ans), d’ou l’importance de la prévention et du dépistage par le frottis cervico-vaginal.
On retrouve ces facteurs favorisants essentiellement chez les populations socialement défavorisées :
Ø Vie sexuelle précoce (avant 20 ans),
Ø Nombre de partenaires sexuels,
Ø Multiparité,
Ø Tabagisme,
Ø Mauvaise hygiène génitale,
Ø Absence de surveillance,
Ø Infections virales.
Il s’agit le plus souvent d’un carcinome épidermoïde malpighien (tumeur malige de l’épithélium du col utérin).
Le frottis est le seul moyen de dépistage du cancer du col utérin.
Il concerne plus particulièrement les femmes ayant eut une activité sexuelle entre l’âge de 20 à 65 ans.
En règle générale, il est recommandé d ‘effectuer un frottis tous les 3 ans.
Il est indispensable pour :
Ø Classer le cancer du col en stades,
Ø Evaluer son pronostic,
Ø Définir une stratégie thérapeutique.
Il est essentiellement radio chirurgical (destruction de la tumeur centro pelvienne et des adénopathies latéro pelviennes).