Les pathologies du corps utérin
Les pathologies bénignes
Le fibrome utérin est une tumeur bénigne du myomètre.
La fréquence d’apparition de cette pathologie est d’1 femme sur 4 à partir de 35 ans.
Le fibrome se caractérise par une masse liée à une croissance anormale du tissu fibreux, très dur et très dense faisant partie intégrante du corps utérin.
Les fibromes sont classés ainsi :
Ø Fibromes sous-muqueux : à l’intérieur de la cavité utérine et sous l’endomètre,
Ø Fibromes interstitiels : ils font partis intégrante du muscle utérin,
Ø Fibromes sous-séreux : ils sont localisés dans la partie externe de l’utérus.
Les fibromes peuvent être détectés des façons suivantes :
Ø Soit ils sont asymptomatiques (sans symptômes),
Ø Soit il existe des douleurs abdominales,
Ø Soit il existe des douleurs lors de relations sexuelles,
Ø Soit il existe des saignements abondants (ce qui peut entraîner une anémie).
Le diagnostic peut se faire par :
Ø Palpation abdominale,
Ø Touché vaginal,
Ø
Echographie pelvienne.
Le traitement peut être :
Ø Médical : il s ‘agit d’un traitement de première intention. Il consiste à l’administration d’hormones progestatives qui créé une ménopause artificielle et ainsi stoppe la croissance du fibrome,
Ø Chirurgical :
o Résection endoscopique : elle est préconisée dans la localisation du fibrome sous-muqueux,
o Myomectomie : elle est réalisée le plus souvent par laparotomie (ouverture du péritoine), elle consiste en l’exérèse du fibrome par incision de la membrane séreuse,
o L’hystérectomie : elle peut être pratiquée par laparotomie, par voie basse ou par cœlioscopie.
C’est la formation bénigne d’une masse développée aux dépens de l’endomètre.
Les polypes utérins peuvent entraîner des :
Ø Métrorragies,
Ø Ménorragies.
Il est effectué par :
Ø Hystérographie,
Ø Echographie endovaginale,
Ø Hystéroscopie.
Il consiste en l’ablation chirurgicale du polype permettant ainsi l’arrêt des saignements
elle provient d’un dérèglement hormonal (hyper œstrogénie) entraînant une augmentation en nombre et en densité du tissu normal de l’endomètre.
Métrorragies ou ménorragies survenant de préférence à la période pré-ménopausique chez les patientes présentant des troubles de l’ovulation.
Il peut se faire par :
Ø Echographie,
Ø Hystéroscopie.
Ces 2 méthodes permettent la mise en évidence un épaississement de l’endomètre.
Le traitement peut être :
Ø Médical : il repose sur l’administration de progestatifs,
Ø Chirurgical : il est recommandé dans le cas de résistance au traitement médical ou en cas d’hémorragies ou de doute sur le diagnostic, surtout chez la femme ménopausée.
C’est l’accolement des 2 faces de l’utérus après :
Ø une infection (tuberculose génitale),
Ø un curetage abrasif,
Ø une fausse couche,
Ø IVG,
Ø Ménorragies, etc.
Ø Hypoménorrhée,
Ø Aménorrhée (en cas de synéchie totale),
Ø Stérilité secondaire,
Ø Fausses couches à répétition,
Ø Accouchement prématuré.
C’est une hystérosalpingographie qui permet de mettre en évidence le diagnostic.
C’est avant tout un traitement chirurgical qui consiste en la résection de la synéchie par voie basse sous hystéroscopie.
A la fin de l’intervention, un stérilet est mis en place pour éviter une récidive de la synéchie.