Introduction à la psychologie


1      Définition 

C’est l’étude scientifique du comportement et des processus mentaux qui conditionnent l’environnement ainsi que l’état physique et mental du sujet.

Cette définition est limitée car la psychologie s’intéresse à toutes les activités des êtres humains.

Elle a pour but :

Ø      d’observer les comportements,

Ø      d’étudier les processus d’apprentissage,

Ø      d’étudier les processus du souvenir,

Ø      d’étudier comment l’esprit arrive à résoudre les problèmes,

Ø      de comprendre les troubles mentaux.

 

La psychologie est une façon de régler certains problèmes personnels des individus.

 

2      Le normal et le pathologique 

La normalité est une notion relative et variable selon les milieux socio culturels.

Elle renvoie à :

Ø      Une référence géométrique,

Ø      Une notion de conformité à une règle,

Ø      Une moyenne statistique. 

La moyenne = la normalité.

Les extrémités = l’anormalité.

Longtemps en médecine, on a assimilé l’homme dit « normal » à un homme totalement sain.

Avec les travaux de Freud sur le complexe d’ Œdipe et les névroses, on a tendance à assimiler l’homme sain à un névrosé alors que la névrose est une maladie mentale.

Cependant, il est démontré qu’une personnalité « normale » peut entrer à n’importe quel moment dans la pathologie mentale. 

La normalité désigne alors toute personne quelque soit ses problèmes :

Ø      Qui arrive à s’adapter à l’environnement et à la situation,

Ø      Qui arrive à s’arranger avec ses difficultés sans être débordé ni paralysé psychiquement. 

Le pathologique ne se réduit surtout pas à une notion d’anormalité.

Pathologique ≠ anormalité

Le pathologique fait référence à une variation quantitative du normal en incluant l’expérience du malade. Cette remarque est essentielle, elle permet de souligner le fait qu’un individu en situation exceptionnelle soit tout à fait normal (a priori). 

L’anormal devit considérablement de la moyenne statistique alors que le pathologique est un état provoquant la souffrance de l’individu et dont il ne peut pas s’adapter, l’individu est débordé. 

En résumé, la psychologie ne pose aucun jugement sur les conduites observées, les 2 notions (normalité et pathologie) doivent se référer à l’individu et non pas à une norme (ex : norme sociale), car la frontière entre les deux est individuelle. La distinction est faite sur le comportement.

Donc, un individu dans la norme est celui qui sait s’adapter et qui sait utiliser ses ressources.

 

3      Les différentes méthodes de traitement

3.1         La psychiatrie

C’est une branche de la médecine qui s’occupe principalement :

Ø      de l’étude du diagnostic,

Ø      du traitement des maladies mentales,

mais qui utilise aussi la psychologie pour essayer de comprendre les troubles observés.

 

Le terme de psychiatrie remplace dans les années 1860 le terme de médecine aliéniste. Le tournant dans la psychiatrie a été qu’un psychiatre (Mr PINEL) a eut le mérite de reconnaître que les aliénés conservaient un peu de raison.

Cette reconnaissance des malades mentaux va permettre la mise en place d’un nouveau traitement et d’une nouvelle conception de la folie.

La folie n’est plus vue comme :

Ø      la perte de la raison,

Ø      la perte de capacités intellectuelles,

Ø      la perte de la volonté.

 

La folie est vue comme :

Ø      un dérangement de l’esprit. 

Cette perspective deviendra un moyen de pression de la société et qui fera de l’asile une institution de l’exclusion.

 

3.2         La psychanalyse

C’est une méthode thérapeutique qui va rechercher pour chacun des troubles, le sens caché des symptômes.

Le symptôme a donc un sens et sa présence est nécessaire.

 

3.3         La psychopathologie

C’est l’étude de la souffrance de l’esprit et qui est au carrefour de la psychologie et de la psychiatrie.

C’est l’étude des troubles mentaux basés sur :

Ø      les descriptions,

Ø      les classifications,

Ø      l’étiologie (= les causes),

Ø      l’évolution. 

La psychopathologie comporte 2 niveaux :

1)      la description clinique (la sémiologie) : qui permet de révéler une série de symptôme et de poser un diagnostic. Elle est basée sur ce que le soignant observe et sur ce que le patient peut dire,

 

2)      l’étiologie qui recherche l’origine des troubles et essaye d’apporter une explication psychologique à ces troubles.

 

Il y a 3 courants utilisés au niveau de l’étiologie :

Ø      la psychogenèse : insiste sur les causes d’origines psychologiques et l’absence de lésions organiques, 

Ø      l’organogenèse : postule l’existence de troubles organiques sous-jacents et explicatifs de tous les troubles mentaux (ex : trisomie), 

Ø      la sociogenèse : insiste sur les effets pathologiques de la société et des facteurs sociaux à l’origine des maladies. 

Même s’il existe différentes approches (psychogenèse, organogenèse et sociogenèse), elles ont 5 points communs : 

1)      l’importance accordée à ce qui se passe à l’intérieur de l’esprit. L’importance accordée à l’inconscient et à toutes les conduites dont l’individu n’a pas forcément conscience, 

2)      la supposition que les difficultés et les comportements de l’adulte seraient déterminés par les expériences vécues dans la petite enfance, 

3)      la certitude que le développement psychologique se ferait selon des stades bien définis, 

4)      l’attention accordée à l’imaginaire et à la signification symbolique des évènements perçus par l’individu, 

5)      le recours à des méthodes subjectives (ex : interprétation des rêves) et à l’intérêt porté au discours du patient.

 

4      Les principaux concepts en psychologie

 

 

 

 

 

 

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