Les mécanismes de défenses


Les mécanismes de défense. 

1         Définition 

Le mécanisme de défense est un moyen de réguler l’appareil psychique qui est confronté à un conflit générant de l’angoisse.

Il permet de faciliter le fonctionnement mental.

Les mécanismes de défense ne sont pas pathologiques. Ils sont inconscients et présent chez tous les individus.

Ils deviennent pathologiques (ou tout du moins leur utilisation), quand le(s) mécanisme(s) utilisé(s) est (sont) permanent et qu’il(s) gène (nt) le fonctionnement mental.

Il ne permet plus au sujet de s’adapter à la situation angoissante. 

2         Les différents mécanismes de défense 

2.1    Dans les états dis névrotiques ont retrouve : 

Ø      Le refoulement : il consiste à maintenir dans l’inconscient des représentations liées à une pulsion gênante. Les représentations se voient refuser l’accès au conscient, il essai d ‘éviter le déplaisir. Il est le mécanisme de défense par excellence sur lequel se greffent tous les autres.

Le refoulement, nous permet de ne pas être toujours dans la pulsion mais d’être aussi dans la réflexion. 

Ø      La sublimation : consiste à dévier une pulsion vers un but non sexuel mais sur des objet valorisés socialement.

 

2.2    Dans l’hystérie, on retrouve principalement :

Le refoulement, mais celui-ci est échec (il entrave le fonctionnement mental) alors d’autres mécanismes de défense se mettent en place qui sont : 

Ø      L’identification : elle consiste à s’approprier un aspect ou la totalité des attributs d’une personne, elle se fait d’abord aux images parentales. 

Ø      L’introjection : c’est un dérivé de l’identification, elle consiste à mettre du dehors au-dedans les qualités d’un objet. 

Ø      La condensation : elle consiste à concentrer une représentation inconsciente gênante dans une autre série de représentation moins gênante. On le retrouve dans le rêve.
 

2.3    Dans la névrose obsessionnelle, on retrouve : 

Ø      L’annulation rétroactive : elle consiste à faire en sorte qu’une pensée, une parole ou un comportement passée n’est pas eu lieu. Il utilise pour cela une pensée, une parole ou un comportement ayant une signification opposée. Il est remplacé par son contraire plus acceptable. 

Ø      La formation réactionnelle : elle consiste à réaliser des conduites allant à l’opposer du désir refoulé (ex : la propreté excessive est une formation réactionnelle contre le plaisir retiré de la saleté). 

Ø      L’isolation consiste à mettre à l’écart une pensée ou un comportement gênant de façon à ce que représentation  soit dépouillée de son affect, c’est ce que FREUD appelle la pensée magique. On retrouve ce mécanisme à l’œuvre dans l’intellectualisation. 

Ø      La régression : consistue le retour de la libido (pulsion, énergie sexuelle) suite à des frustrations à un des stades antérieurs du développement (oral, anal, phallique, génital) et de s’y fixer afin d’obtenir la satisfaction. 

2.4    Dans la névrose phobique, on retrouve : 

Ø      le déplacement : c’est le mécanisme de défense principal, il consiste à détacher l’affect lié à une représentation inconsciente afin de le lier à d’autres représentations moins gênantes et qui semblent ne pas avoir de lien avec la première représentation. Le déplacement peut ce faire sur un objet ou une situation (phobie) ou sur le corps (conversion) ou sur des contenus psychiques (obsessions). 

2.5    Dans la psychose, on retrouve : 

Ø      Le déni, il consiste à refuser la réalité d’un acte, d’une pensée ou d’un événement. C’est une tentative imparfaite de détacher-le MOI de la réalité (mécanisme que l’on retrouve à l’œuvre dans le deuil). 

Ø      Le clivage de MOI, il consiste à maintenir en même temps, 2 attitudes opposées, chacune de ces attitudes s’ignore, l’une tient compte de la réalité et l’autre le déni. 

Ø      L’ambivalence, c’est éprouver en même temps 2 sentiments contradictoires (amour et haine). 

Ø      La projection, elle consiste à attribuer à autrui des pensées et des affects qui appartiennent au sujet. Il ne peut pas les accepter comme étant les siens alors il va les rejeter à l’extérieur, c’est ce que l’on retrouve dans la jalousie pathologique et la paranoïa.        

 

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